Horaire
Résidence Hannibal bloc E-01 RDC (derrière Carrefour)
On connaissait les enveloppements glacés pratiqués lors de soins minceur en institut. Aujourd’hui, la cryolipolyse va plus loin et promet de faire fondre nos bourrelets récalcitrants. Le point sur une technique sans chirurgie ni aiguilles.
Une nouvelle technologie
En 2011, la plupart des techniques de lipolyse (laser, ultrasons, infrarouges, radiofréquence, injections) ont été interdites, car suspectées d’être dangereuses pour la santé. Depuis quelques mois, une nouvelle technologie anticellulite est apparue : elle se nomme « cryolipolyse » et vient des États-Unis. Elle se pratique avec un appareil qui a obtenu l’agrément de la Food and Drug Administration (FDA) en 2010. En une séance, voire deux, elle promet de faire fondre les bourrelets localisés, résistants et disgracieux. Avec un résultat durable.
En quoi consiste la cryolipolyse ?
Il s’agit d’une technologie basée sur le constat que les cellules graisseuses (adipocytes) sont sensibles au froid : cryolipolyse veut dire littéralement destruction de la graisse par le froid. Elle s’effectue grâce à un appareil appelé CoolSculpting, mis au point par une société américaine (Zeltiq), qui expose la zone concernée à un refroidissement extrême durant une heure. Les cellules graisseuses sont détruites et éliminées progressivement dans les semaines qui suivent. Dans un premier temps, la peau est aspirée, puis refroidie. Un coussinet de gel la protège. La température descend en dessous de zéro et est contrôlée en continu par l’appareil.
Comment ça se passe ?
« Une première consultation permet de poser l’indication, de voir si c’est réalisable ou pas, en évaluant la zone à traiter, explique le Dr Guillemain. Un devis est ensuite remis à la patiente. » Le jour J, le médecin prend des photos, pèse la personne (en sous-vêtements) et prend des mesures avec un mètre ruban. Ce qui permettra ensuite de comparer les résultats. Il commence par appliquer le gel, puis le linge qui protège la peau et favorise la diffusion du froid. Il positionne l’applicateur qui épouse la zone à traiter. Celle-ci est aspirée par une ventouse et le froid est déclenché. La machine travaille seule, le médecin (ou son assistante) surveille régulièrement que tout se passe bien. Et la patiente garde une sonnette à portée de main. La séance dure une heure par zone traitée, soit une heure pour le ventre, deux pour les poignées d’amour.